Il y a 30 ans, une découverte archéologique majeure marquait l’histoire de l’humanité : la grotte Chauvet Pont d’Arc, située en Ardèche, révélait au monde ses trésors cachés, témoignant des premières œuvres artistiques humaines. Dix ans après son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce double anniversaire est célébré avec ferveur par tous les passionnés d’archéologie.
Mais qu’en est-il du lien entre cet art préhistorique et la bande dessinée ? C’est précisément à cette époque, il y a environ 36 000 ans, que l’humanité, encore dépourvue de l’écriture, commence à dessiner, à graver, à utiliser les grottes comme support pour ses premières expressions artistiques. En un sens, cet art pariétal représente une forme de proto-BD ou même un proto-cinéma, où les images s’animent dans l’imaginaire des spectateurs.
Pour célébrer cet héritage, Corsica Comix Édition est fière de proposer, dans le cadre de ses nouveautés 2024 et sous sa collection Orizon Grafic, une bande dessinée unique en son genre : « La grotte Chauvet Pont d’Arc – Chroniques aurignaciennes – Aux origines de l’art », écrite par Marc Azéma et illustrée par Gilles Tosello. Ces deux spécialistes de la Préhistoire, ayant directement travaillé sur la grotte Chauvet et participé à sa reconstitution, relèvent un défi inédit : celui de raconter, sans bulle ni texte, une histoire visuelle rigoureuse et poétique des premiers artistes de l’humanité.
Accessible aux jeunes lecteurs, cette BD est une plongée immersive dans l’univers aurignacien, un hommage aux premières formes d’expression humaine à travers des traits, des couleurs et des formes, qui témoignent des rêves et des préoccupations de nos ancêtres.